LA JUSTICE POUR TOUS
La lutte contre la discrimination et les lois relatives aux droits de la personne
2017-11-11T22:45:47-05:00

Project Description

LA JUSTICE POUR TOUS

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Photo : Jean-Marc Carisse©

Le juge en chef Bora Laskin serre la main de la reine Elizabeth II, en compagnie
du premier ministre Pierre Elliott Trudeau, 1982

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La juge Rosalie Abella, 2008

Avec l’aimable autorisation de
la Cour suprême du Canada

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Avec l’aimable autorisation du Cabinet du premier ministre

En 2007, le gouvernement fédéral annonce sa participation dans le Musée canadien pour les droits de la
personne et son statut de musée national.
À l’arrière (de gauche à droite) : David Asper, le premier ministre Stephen Harper, Leonard Asper,
Moses Levy, Gail Asper, Ruth (Babs) Asper
À l’avant : le maire Sam Katz, la ministre du Patrimoine Bev Oda, le premier ministre du Manitoba Gary Doer

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Avec l’aimable autorisation de l’Asper Foundation

Musée canadien pour les droits de la personne

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Léa Roback, militante syndicale

Source : Archives de la Bibliothèque publique juive,
Montréal, pa 015204

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Irwin Cotler (à gauche) et le premier ministre du Québec René Lévesque, 1982

Source : Archives juives canadiennes Alex Dworkin

La lutte contre la discrimination et
les lois relatives aux droits de la personne

Dans les années 1940 et 1950, parallèlement au Congrès juif canadien et au Jewish Labour Committee, certains juifs mènent la lutte contre la discrimination dans les domaines du logement, du travail et des loisirs. Des militants comme Ben Kayfetz, du Congrès juif canadien, Kalmen Kaplansky, du Congrès du travail du Canada, et Léa Roback luttent sans relâche pour éliminer la discrimination raciale et religieuse dans toutes les sphères de la société canadienne et en particulier pour que les emplois, logements et lieux publics soient ouverts à tous les Canadiens.

Tous les groupes minoritaires, y compris les juifs, bénéficient de nouvelles lois en matière de droits de la personne et de la création de commissions des droits de la personne. Nommé en 1972, le premier président de la Commission des droits de la personne de la Saskatchewan, Tillie Taylor de Saskatoon, est une femme et militante juive de longue date.

En 1970, Bora Laskin devient le premier juge juif nommé à la Cour suprême (il sera plus tard promu juge en chef). En faveur de l’égalité du couple, il prône une réforme du droit matrimonial. Parmi les plus grands penseurs du droit au pays, Rosalie Abella développe la notion « d’équité en matière d’emploi ». En 2004, elle devient la première femme juive à être nommée à la Cour suprême du Canada. À différentes périodes, elle sert à la Cour suprême avec deux autres juges juifs, Morris Fish et Michael Moldaver.

En 2005, le ministre fédéral de la Justice Irwin Cotler, un militant international de premier plan pour les droits de la personne, pilote la Loi sur le mariage civil qui reconnaît officiellement le droit au mariage pour les gais et les lesbiennes. David Matas, de Winnipeg, contribue au domaine des droits de la personne tant au Canada qu’à l’étranger et s’exprime librement sur les criminels de guerre nazis vivant au Canada. Stephen Lewis, ancien ambassadeur du Canada aux Nations Unies, se distingue par les efforts qu’il met à combattre le VIH/sida en Afrique en créant la Fondation Stephen Lewis. Des juristes de toute une génération sont fortement influencés par Maxwell Cohen, juriste brillant et accompli et doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill. De nombreux avocats juifs sont d’ardents défenseurs des droits de la personne, en particulier dans les affaires pénales.

Une initiative majeure visant à informer la population et à étudier le vaste domaine des droits de la personne est dirigée par Israel Asper, ancien avocat et fondateur de la CanWest Global Communication Corporation, sa fille Gail Asper et Moses (Moe) Levy, président-directeur général de The Asper Foundation. Leur travail mène à la création, à Winnipeg, du cinquième musée national du Canada, le Musée canadien pour les droits de la personne. À Halifax, la militante et philanthrope Ruth Goldbloom inspire pour sa part le sixième musée national, le Musée canadien de l’immigration du Quai 21, qui traite des défis et des récits personnels des nouveaux arrivants.

À titre de président-directeur général du Conseil canadien des chrétiens et des juifs, le médecin montréalais Victor Goldbloom fait beaucoup pour promouvoir la compréhension et le dialogue interconfessionnel. Nommé commissaire aux langues officielles en 1991, il déclare : « Je regarde le monde autour de moi aujourd’hui et je vois des individus s’affronter et se diviser en raison de leurs différences religieuses, linguistiques, ethniques ou culturelles, et je remercie Dieu de nous avoir donné le Canada ».

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